Les secrets minceur de la cuisine japonaise

Soupe Miso

On parle souvent des centenaires de l’île d’Okinawa, alors quel est leur secret ? Les médecins nutritionnistes occidentaux préconisent de plus en plus d’adopter ce régime alimentaire. Alors quels sont les secrets santé et minceur de la cuisine japonaise ?

Un mode de cuisson doux

L’alimentation pour bien vieillir en bonne santé passe par le mode de cuisson. Les Japonais privilégient la cuisine au wok notamment à basse température pour éviter de brûler les aliments. Sinon cela crée de petites particules noires qui sont très toxiques pour l’organisme. KitchenDiet, le spécialiste des menus minceur, utilise également la cuisson à basse température. La cuisson al dente préserve les vitamines et les japonais utilisent presque quotidiennement le fameux teppanyaki, c’est à dire la cuisson à la plaque en inox pour cuire les aliments. Les Japonais suivent un précepte simple : manger moins, mais manger mieux.

Aujourd’hui, il existe de nombreux ingrédients importés du Japon comme le Konjac, les graines, les baies, des super-aliments antioxydants.

Le Hara Hachi Bu

Les Japonais ne comptent jamais les calories, ce n’est pas dans leur culture. Par contre, ils sortent de table en ayant satisfait uniquement 80 % de leur satiété. Ils ne consomment que très rarement un dessert. Le socle de la pyramide alimentaire japonaise est fondé sur les aliments végétaux, les légumes verts, les fines herbes, le gingembre. Le konjac est un rhizome, de cette racine, on extrait une farine qui, mélangée à de l’eau et du calcium va donner une pâte élastique. A partir de cette pâte sont réalisés des petits filaments, des spaghettis, des tagliatelles ou des petites perles. Ce légume va servir d’accompagnement d’autres légumes, de fines herbes et d’aliments protéiques. Le Konjac est à teneur calorique très faible, il est riche en fibres et accélère l’effet de satiété.

Les quatre saveurs de base

Il existe quatre saveurs de base : le sucré, le salé, l’amer et l’acide. Mais au Japon, il existe une cinquième saveur, l’Umami, une saveur dite délicieuse. Un des exemples les plus connus pour obtenir cette saveur est le mélange de bonite séché, un poisson découpé en copeaux, d’une algue particulière qui s’appelle kombu et des champignons shiitake. Ces deux ingrédients vont servir de base au dashy qui est le bouillon traditionnel, la pierre angulaire de la cuisine japonaise.

La saveur Umami est présente dans de nombreuses préparations qui sont équilibrées et bonnes pour la santé et la minceur. C’est cette saveur qui permet d’éviter le dessert à la fin du repas.

L’alimentation japonaise repose sur l’essentiel, contrairement à la façon de manger des occidentaux qui ont pris l’habitude de manger par gourmandise. Le japon prône une philosophie culinaire minimaliste.

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