Le 31 décembre 2020 au soir, le président de la république, SEM Faure Gnassingbé, s’est adressé à ses compatriotes dans son traditionnel message de vœux à la nation à l’occasion du nouvel an. Le point d’orgue de son discours a été la promesse du chef de l’Etat de poursuivre la transformation structurelle de l’économie du pays. Une économie qui a fait les frais de la crise mondiale liée à la pandémie de la Covid-19, un impact durement ressenti par les secteurs tertiaire et secondaire. Plus de détails sur le sujet dans la suite de cet article.
« Poursuivre la transformation structurelle de l’économie »
Lors de son message de vœux à la nation, le président de la république Faure Gnassingbé, réélu à la tête du pays pour un quatrième mandat de 5 ans en février 2020, a déclaré : « Nous allons poursuivre la transformation structurelle de notre économie et confirmer notre capacité à générer une croissance durable et inclusive, à même de s’intégrer aux grands ensembles. Notre pays devra consolider ses succès passés, notamment en matière d’assainissement des finances publiques, tout en continuant d’accroître les investissements et de renforcer les capacités de transformation de nos produits ».
Un message fort du chef de l’Etat, dans un contexte de crise liée à la pandémie de la Covid-19. Notons à ce propos que l’économie togolaise est restée relativement résiliente face à la crise, et devrait croître de 0,7% en 2020, selon les estimations du gouvernement du pays. Les mêmes estimations s’attendent à une reprise de l’ordre de 4,7% en 2021. C’est ce qu’a confirmé le ministre de l’économie Sani Yaya devant le parlement le 18 décembre 2020 : « A l’instar des autres pays du monde entier, la pandémie de la Covid-19 fait subir à l’économie togolaise un choc sans précédent. Cependant, notre économie se montre résiliente grâce aux mesures idoines de riposte prises par le gouvernement ».