Selon le Programme National Nutrition Santé (PNNS), chaque personne doit consommer au moins 500 grammes de fruits et légumes par jour afin d’avoir une alimentation saine. Malheureusement, les producteurs et professionnels de ces denrées, ce chiffre est très loin d’être atteint aujourd’hui. Serait-ce dû à l’impact économique et social de la Covid-19 ? Cheritel nous en dit plus !
Pourquoi les consommateurs boudent-ils les fruits et légumes ?
Selon Laurent Grandin, le président de l’Interfel : « seul un adulte sur 3 en France respecte les recommandations du PNNS en consommant au moins 500 grammes de fruits et légumes par jour ». Un rapport du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), indique quant à lui que la consommation moyenne en France se situerait autour de 365 grammes par jour.
Les raisons de ce manque sont principalement économiques ! En effet, la baisse du pouvoir d’achat provoquée par la Covid-19, contraste remarquablement avec l’augmentation des prix de fruits et légumes, notamment bio ! Il était donc normal que les populations les plus défavorisées aient complètement renoncé à la consommation de ces aliments vitaux pour une alimentation équilibrée, préférant des repas plus modestes.
Christel Teyssedre, la présidence de l’Aprifel a déclaré à ce propos : « dans les familles les plus défavorisées, le taux de prévalence et d’obésité est une fois et demie plus élevé que celui de la population générale ».
Quelles sont les solutions proposées
Selon l’Interfel, il est plus que nécessaire que les pouvoirs publics se mobilisent en enclenchant des plans sociaux de relance. Ces derniers doivent avoir pour objectif de rendre plus accessible le prix des fruits et légumes aux personnes les plus démunies. L’une des propositions faites consiste à distribuer des chèques alimentaires. Il faut savoir que l’enjeu n’est pas qu’économique mais aussi sanitaire ! Sans la consommation régulière de fruits et légumes il est tout à fait normal en effet que la santé des Français se détériore !