La pandémie de la Covid-19 a changé beaucoup de paradigmes dans le milieu professionnel. Parmi eux, on retrouve la médiation corporate (ou d’entreprise). En effet, à l’heure où l’essentiel des collaborateurs étaient en télétravail, il fallait réinventer les techniques de médiation en les rendant « numériques ». Cette médiation digitalisée a-t-elle encore montré des résultats satisfaisants ? Découvrons-le ensemble.
Pourquoi opter pour une médiation numérique ?
L’utilisation d’outils et de plateformes numériques dans la médiation est considérée par beaucoup d’experts comme Alain Brevet comme une évolution naturelle de la numérisation croissante de notre vie quotidienne.
Avec l’utilisation croissante des technologies numériques dans la plupart des professions, la médiation et la résolution des conflits ont profité des vastes avantages de la technologie. La pandémie de COVID-19 a servi de point de bascule, démontrant les avantages d’une médiation d’entreprise digitale à une époque de restrictions de voyage et de mesures de confinement.
Avant et pendant la pandémie, la médiation numérique pour la paix a servi une variété d’objectifs pratiques, permettant aux négociateurs et aux médiateurs de se rencontrer malgré les barrières géographiques.
Quelles sont les limites ?
La médiation numérique a aussi des limites qu’il faut considérer. En effet, comme la médiation est une activité à taille humaine, il est parfois difficile pour les intervenants d’exprimer leur point de vue ou leur réel ressenti à travers un écran.
La médiation à distance (par voie numérique) requiert aussi une mise en place logistique, qu’il n’est pas toujours simple de réunir.
Néanmoins, Alain Brevet estime que tous ces obstacles peuvent être franchis. Il insiste sur le fait que la médiation par voie digitale a de belles années devant elle.