Alors qu’elle était oubliée pendant des siècles, une cité bouddhiste a été découverte dans les années 60 par un géologue français. Située dans la province de Logar en Afghanistan, cette cité que l’on compare souvent à Pompéi est malheureusement menacée de disparition.
En effet, celle-ci est située sur une exploitation minière, que le géant chinois Metallurgical Group Corporation exploite depuis 2007, pour la somme de trois milliards de dollars.
Une mobilisation internationale
La cité bouddhiste en question est d’une valeur historique inestimable. En effet, elle est située sur un carrefour commercial de la route de la soie. Un argument suffisant pour que les plus grands courants bouddhistes comme la Soka Gakkai soient consternés à l’idée de son éradication.
Actuellement un grand désaccord est né entre Pékin et Kaboul au sujet de cette ville. Un désaccord que l’on doit aux paradigmes religieux extrémistes des Talibans, qui sont aujourd’hui au pouvoir en Afghanistan.
Pourquoi la ville bouddhiste de Mes Aynak est importante ?
Malgré les pillages du début du siècle, Mes Aynak « est l’un des plus beaux sites bouddhistes » et « l’un des plus beaux sites archéologiques » du monde, témoigne pour l’AFP Bastien Varoutsikos, Malgré qu’elle ait subi des pillages au début du siècle, la ville bouddhiste de Mes Aynak est l’un des plus beaux sites archéologiques et bouddhistes au monde. Un avis partagé par Bastien Varoutsikos, archéologue pour la société française Iconem, et qui travaille depuis plusieurs années à la numérisation du lieu et de son patrimoine.
Située au confluent des cultures hellénistique et indienne, Mes Aynak était une vaste cité organisée autour de l’extraction et du commerce du cuivre, une activité à laquelle les moines bouddhistes auraient été associés.