Pour dynamiser l’économie des départements outre-mer, la France a mis en place plusieurs mesures incitatives au profit des investisseurs. Parmi elles, figure la loi Girardin. A l’instar des dispositifs immobiliers (Exemple : loi Pinel), destinés aux particuliers, celle-ci offre aux professionnels la possibilité de bénéficier d’une défiscalisation intéressante. De ce fait, leurs marges bénéficiaires augmentent et ils deviennent plus enclins à faire progresser leurs structures. Néanmoins, il faut signaler que pour profiter pleinement de la loi Girardin, il est important d’éviter certains de ses pièges cachés. Voici l’avis de Financière Magenta à ce sujet.
#1 Bien étudier le marché
Avant de penser à profiter des avantages de la loi Girardin, vous devez d’abord vous assurer que votre affaire dispose de toutes les chances pour réussir !
N’oubliez pas que la réalité économique des départements Outre-mer diffère légèrement de celle que vous connaissez dans l’Hexagone.
C’est tout un nouvel environnement économique et social auquel vous devez vous adapter. Même votre gestion du personnel doit s’adapter à la culture et habitudes locales.
Donc, avant de faire le premier pas, prenez le temps de tout analyser ! Choisissez le territoire dans lequel vous allez investir avec soin, et étudiez minutieusement tous les aspects du projet dans les moindres détails.
#2 Faire attention au montant de l’investissement
Dans le cadre de la loi Girardin, vous êtes en droit d’investir un montant d’un million d’euros pour chaque exercice et programme. Dans le cas où votre projet requiert la mobilisation de fonds beaucoup plus importants, il vous est nécessaire d’obtenir l’aval de l’administration fiscale. Attention ! Arrivé à ce stade, dîtes-vous bien que même si vous remplissez les conditions nécessaires à un investissement dépassant le barème du un million d’euro, il est possible tout de même que les délais d’achat soient plus longs.
D’autre part, si pour votre investissement vous passer par une société de personnes (Exemple SCI), le plafond n’est que de 250 000 euros.
#3 Se faire accompagner
Pour profiter au maximum de la loi Girardin, même les gestionnaires les plus aguerris ont besoin de soutien. Effectivement, comme nous l’avons expliqué précédemment, le gap qui est parfois assez important entre les indicateurs économiques dans l’Hexagone et ceux des départements DOM-TOM peut vous induire en erreur et vous pousser à prendre des décisions hasardeuses.
Le plus prudent reste donc de faire appel à un organisme spécialisé dans la défiscalisation. Celui-ci, va vous faire gagner beaucoup de temps et vous permettre d’éviter d’éventuels pièges.
#4 Garder un œil sur les plafonds
Dans le cas où vous souhaitez louer vos biens immobiliers ou professionnels acquis dans le cadre de la loi Girardin, sachez que le montant des loyers est plafonné. Le plafond dépend essentiellement de la partie géographique dans laquelle vous avez décidé d’investir.
En cas de non-respect des plafonds fixés, vous risquez de perdre tous les avantages fiscaux qu’offre la loi Girardin !
Il faut donc faire un calcul minutieux afin d’atteindre un seuil de rentabilité acceptable, sans pour autant enfreindre les directives de la loi Girardin.