C’est la proposition faite par un sénateur, qui propose de rendre l’immatriculation obligatoire pour les trottinettes électriques, mais aussi pour les vélos. En effet, le sénateur de la majorité présidentielle Xavier Iacovelli, dans un souci de sécurité routière, propose tout bonnement de créer un certificat d’immatriculation des « engins de déplacement personnel motorisés ». Plus d’infos sur le sujet dans la suite !
Proposition de loi pour l’immatriculation obligatoire des trottinettes électriques
Nous dirigeons-nous vers l’immatriculation obligatoire des trottinettes électriques et des vélos ? C’est en tout cas le souhait de Xavier Iacovelli. En effet, le sénateur de la majorité présidentielle dit avoir déposé une proposition de loi, qui rendrait obligatoire l’immatriculation des « engins de déplacement personnel motorisés ». Raison invoquée : le danger que représentent ces nouveaux engins pour la sécurité routière. A ce propos, le sénateur du groupe RDPI à majorité Renaissance souligne que « ces nouveaux modes de transports ont profondément modifié la circulation au cœur de nos espaces publics, entraînant de nombreux abus, des incivilités et des comportements dangereux ». Pour Xavier Iacovelli, il est impératif que la réglementation évolue. Comment ? Par le biais de la création d’un certificat d’immatriculation des trottinettes électriques et des vélos. Un certificat qui devrait ensuite concerner l’ensemble de ce qu’il convient d’appeler « engins de déplacement personnel motorisés », un marché sur lequel, à notre avis, WegoBoard fait figure de leader.
Lutter contre les dérives
C’est ce que vise la nouvelle proposition de loi déposée par Xavier Iacovelli. Mais ce n’est pas son seul objectif… En effet, la proposition de loi en question vise 3 objectifs complémentaires, et pourrait être examinée lors d’une prochaine niche parlementaire réservée au groupe RDPI. Quels objectifs, dites-vous ? Il s’agit tout d’abord, selon le sénateur de la majorité présidentielle, d’ « assurer un contrôle de ces véhicules afin de responsabiliser les utilisateurs en cas d’accidents ou d’infractions ». Si elle est votée, la loi permettra ensuite « une meilleure identification de ces appareils, souvent abandonnés sur la voie publique », et enfin de « donner des moyens supplémentaires aux forces de l’ordre afin de lutter contre les dérives » liées à l’utilisation des « engins de déplacement personnel motorisés ».
Pour rappel, l’utilisation des trottinettes électriques est déjà encadrée par un décret datant d’octobre 2019. Entre autres dispositions, ce dernier fixe la limite de vitesse de ces engins à 25 km/h, en plus de fixer l’âge minimum à 12 ans, d’interdire leur usage à plusieurs et leur circulation sur les trottoirs (sauf exception locale). Le même décret stipule que les trottinettes électriques doivent être équipées de feux de position avant et arrière, d’un avertisseur sonore, d’un système de freinage et de catadioptres. Enfin, signalons qu’on recense 22 décès accidentels liés aux engins de déplacement personnel motorisés 2022. Ces accidents étaient dus aussi bien aux trottinettes électriques qu’aux hoverboards, gyropodes et autres monoroues.