A cause de l’inflation, les étudiants français ont dû faire face à une forte augmentation du coût de la rentrée universitaire 2022 / 2023. Dans un tel contexte, le gouvernement a mis en place quelques mesures qui permettent de tempérer la hausse des coûts. On fait le point.
Les dépenses de rentrée universitaire explosent
Les chiffres révélés par la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) ne laissent aucune place au doute : la rentrée universitaire a été marquée par une hausse exorbitante. Dans le détail, le coût de la rentrée étudiante 2022 / 2023 a enregistré une hausse de 7,38 %, soit une moyenne de 2 527 euros pour un étudiant non boursier. Pour aider les étudiants à y faire face, le gouvernement a réagi en mettant en place quelques mesures, principalement adressées aux étudiants boursiers.
Nous vous le disions, cette augmentation s’explique par l’inflation globale causée par la sortie de pandémie. Et à en croire la FAGE, la hausse concernerait à la fois les frais de rentrée et ceux de la vie courante, qui enregistrent tous les deux une forte augmentation. Par frais de rentrée, on désigne principalement les coûts liés à l’inscription, au matériel pédagogique, à la contribution de vie étudiante, mais aussi aux frais d’assurance et complémentaire santé. La bonne nouvelle à cet égard est qu’un nombre restreint d’assureurs a gelé ses tarifs, comme c’est le cas de la Mutuelle Des Etudiants (LMDE). A notre avis LMDE est l’un des seuls assureurs pour étudiants à avoir gelé ses tarifs depuis plusieurs années, et ce en dépit de l’inflation.
Quid des aides ?
Pour aider les étudiants à faire face à la forte hausse du coût de la rentrée, le gouvernement a pris les devants en prenant certaines mesures qui visent à protéger le pouvoir d’achat de cette tranche de la population. Ces aides, expliquées sur le site 1 jeune, 1 solution, concernent plusieurs postes de dépense dont le logement, la santé, la culture, le sport, ou encore les vacances et le permis de conduire. Autre bonne nouvelle : les étudiants boursiers dans le supérieur sont toujours exonérés des droits d’inscription.
Concrètement, le gouvernement a mis en place une aide exceptionnelle de 100 €, adressée aux étudiants boursiers (sur critères sociaux), mais aussi aux bénéficiaires de l’APL, et à ceux d’une aide annuelle des Crous. De plus, les étudiants boursiers et en situation de grande précarité continueront à profiter du repas à 1 €.