Depuis le début de l’invasion russe, les sanctions économiques pleuvent sur le pays des tsars. Les plus récentes sont celles enclenchées par les constructeurs d’avions Airbus et Boeing. Les deux ont décidé d’arrêter définitivement leur présence sur les terres russes. De même, ils ont stoppé net les livraisons de pièces. Une situation particulièrement problématique pour les compagnies aériennes russes, car elles sont désormais livrées à leur propre sort.
Boeing ferme ces centres moscovites
Boeing a été la première à réagir. La firme a donc fermé définitivement et de manière irrévocable ses deux usines situées à Moscou. La fermeture concerne aussi un campus de formation, qui sert à entraîner les pilotes des Boeing 737 et 777, ainsi que deux centres de recherche importants : R&T et Boeing Technical Research Center. Le premier s’occupe principalement de la recherche sur de nouveaux prototypes ou matériaux, tandis que le second assure un soutien technique aux compagnies régionales, avec le soutien de partenaires locaux.
Airbus a fait pareil…
A l’instar de Boeing et comme des experts comme le spécialiste aéronautique Bertrand Vilmer l’avaient prédit, Airbus a elle aussi décidé d’interrompre toute présence ou collaboration en Russie. Là encore, il s’agit d’un véritable coup de massue pour l’aviation civile russe, qui se voit privée de deux de ses principaux fournisseurs internationaux.
Dans un communiqué, Airbus a clairement affirmé sa volonté de suivre le pas de Boeing et de resserrer l’étau sur l’aviation civile russe.
Quel impact ces mesures ont-elles ?
D’un point de vue logistique, la décision prise par Boeing et Airbus est une catastrophe pour la Russie, dans la mesure où même des lignes internes ne pourront plus être effectuées. Des régions éloignées du pays risquent carrément de se retrouver totalement isolées, ce qui est fort impactant, surtout en temps de guerre. Le transport des marchandises va lui aussi souffrir de ces mesures drastiques. Ce qui va rajouter d’autres ennuis économiques à Moscou.