Récemment, OpenAI vient de mettre en ligne un outil basé sur l’intelligence artificielle, baptisé Codex. Comme son nom le laisse supposer, cet outil va permettre de créer des programmes informatiques en se basant sur des algorithmes d’intelligence artificielle et de data science. Que savons-nous sur cet outil ? Décryptage !
Un outil complet
Codex OpenAI fait partie des outils de la génération GPT-3, développés par OpenAI. Cette nouvelle solution permet la création de programmes informatiques avec de simples commandes écrites ou orales. Grâce à ces commandes des milliards de lignes de code peuvent être générées. A ce jour, Codex permet de programmer en des langages de programmation divers comme PHP, JavaScript, Go, Perl, Ruby, Swift, TypeScript, etc.
Pour les développeurs logiciels, il s’agit d’une avancée majeure car ils vont sensiblement gagner en productivité quand vient le moment de créer des logiciels.
Dans un communiqué publié par OpenAI, la société précise : « Codex est un modèle de programmation à usage général, ce qui signifie qu’il peut être appliqué à pratiquement n’importe quelle tâche de programmation (bien que les résultats puissent varier). Nous l’avons utilisé avec succès pour la transpilation, l’explication du code et la refactorisation du code. Mais nous savons que nous n’avons fait qu’effleurer la surface de ce qui peut être fait ».
Quelles sont les limites ?
Codex ne va pas remplacer les développeurs informatiques ! En effet, bien qu’il soit très développé, l’outil comprend tout de même quelques limites. La première est que les commandes ne peuvent être lancées qu’en anglais à l’heure actuelle. D’autre part, les créateurs de Codex eux-mêmes avouent qu’il ne permet que de créer des programmes assez basiques. Donc on aura toujours besoin de compétences humaines pour la création de solutions informatiques robustes et très élaborées.
Codex d’OpenAI nous rappelle encore une fois à quel point l’intelligence artificielle peut s’immiscer dans plusieurs secteurs d’activité. C’est exactement le même constat que l’on fait quand on examine par exemple une plateforme de paris sportifs IA comme l’entreptise Datawin.