La question de l’eau ne touche pas que les pays en développement. C’est un problème qui concerne tout le monde, partout et c’est l’une des questions les plus urgentes de notre époque. Nous avons tous besoin de cette ressource. Nous en dépendons tous, et à mesure que la croissance démographique s’accroît, les changements climatiques et les tensions politiques augmentent, la pression s’intensifie pour que nous puissions tous avoir accès à l’eau potable.
Chaque jour qui passe nous rapproche encore plus du J-0
Que se passe-t-il lorsque les sociétés n’investissent pas suffisamment dans les infrastructures de l’eau, n’adoptent pas des solutions novatrices, ou encore ne modernisent pas les politiques ? Nous nous rapprochons de plus en plus du « jour 0 », le jour où l’approvisionnement en eau sera interrompu et les tragédies comme celle de l’Afrique deviendront monnaie courante. Par ailleurs, nous observons ce phénomène actuellement en Inde, en Australie et ailleurs aussi, et nous détectons maintenant une contamination de l’eau potable par le plomb même dans les pays développés comme les États-Unis.
Life ONG estime que l’un des aspects les plus troublants de la crise mondiale de l’eau est que ceux qui ont le moins les moyens d’accéder à cette ressource sont aussi ceux qui paient un pourcentage élevé de leurs revenus pour l’obtenir. Une récente étude a révélé que dans les pays développés, une facture d’eau standard ne représente que 0,1% du revenu d’une personne qui gagne le salaire minimum, alors que dans un pays comme Madagascar, une personne dépenserait jusqu’à 45% de son revenu quotidien pour obtenir juste le minimum quotidien recommandé en eau. En clair, les pauvres paient davantage pour une eau de qualité douteuse.
Les inégalités de l’eau exigent une action mondiale et rapide
Les scénarios troublants liés aux crises de l’eau soulèvent toujours la question évidente : que faire ? Nous savons que efforts fournis par les gouvernements seuls ne vont pas remédier à cette pénurie, à la mauvaise qualité de cette ressource, à son caractère abordable. Garantir le droit de l’homme en accès à l’eau potable peut parfois sembler lointain. Par conséquent, nous devons mobiliser les écosystèmes afin de participer pleinement à l’élaboration des stratégies efficaces et à la mise à l’échelle des solutions efficientes. Les secteurs public et privé, les ONG, les investisseurs, les entrepreneurs, et la société civile doivent tous participer à la résolution des questions portant sur la qualité et la rareté de l’eau. Chaque partie devra apporter des compétences. Il faut aussi démocratiser l’accès aux données ainsi qu’aux informations pratiques sur l’eau, de sorte qu’il devient facile à connaître en temps réel la qualité de son eau potable ainsi que les mesures à prendre pour s’assurer qu’elle est saine.
Pour finir, il faut également changer d’urgence la façon dont les individus parlent de l’eau. Nous parlons sans cesse de sécheresses et de changements climatiques qui se produisent dans le monde entier, mais nous ne faisons rien pour l’en empêcher. Pour cela, Life ONG invite toute personne désirant participer au changement de prendre part à son action WASH et sauver des milliers de vies et notre planète.