Considéré comme l’un des pionniers du secteur immobilier en France, SeLoger a réalisé une étude concernant l’immobilier neuf en temps de crise sanitaire. Dans cet article nous revenons sur les principaux résultats de cette enquête.
Les prix sont en hausse
L’enquête de Seloger a révélé que 35% des acquéreurs potentiels sondés préfèrent acheter un bien immobilier neuf. Ce pourcentage constitue une progression de 17% comparativement à septembre 2020. Le profil de l’acheteur type d’un bien neuf n’a pas changé depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19. Par contre, les critères de recherche ont été légèrement modifiés.
En effet, 41% des futurs acquéreurs recherchent des maisons, ce qui constitue une progression de 9% comparativement à l’avant Covid. Bien entendu, la recherche accrue de ce type de bien a influencé son prix qui a augmenté.
Les petites villes sont de plus en plus recherchées
L’étude de Seloger.com a révélé que les futurs acquéreurs recherchent de plus en plus à s’installer dans les petites villes. Le groupe a déclaré dans son communiqué : « S’il est encore trop tôt pour parler de véritable exode urbain, force est tout de même de reconnaître que la crise sanitaire semble booster le pouvoir d’attraction des petites villes ». Il a ajouté également « 46% des acheteurs d’un bien neuf interrogés déclarent ainsi prospecter une agglomération de moins de 20.000 habitants. Un chiffre en hausse de 31 points par rapport à mai 2020 ».
Ce même constat est identique chez tous les promoteurs immobiliers, d’après l’avis de Spirit Immobilier, Nexity, Ogic ou groupe FDI… Tous ont indiqué que les professionnels du secteur doivent se concentrer sur des projets de construction dans des petites agglomérations. Celles-ci sont appréciées en raison de leur calme et la beauté de leur cadre de vie. D’autant plus qu’elles sont de plus en plus liées avec les grandes métropoles par des lignes de TGV ou autoroutes.