Environ 40% de l’énergie domestique est utilisée pour le chauffage et le refroidissement afin d’atteindre le confort thermique des occupants. Selon Sofath, l’expert en rénovation énergétique, ce taux pourrait être réduit à presque zéro dans les nouveaux logements grâce à une conception saine et sensible à la question environnementale. Compte tenu des préférences actuelles des consommateurs et des pratiques en travaux de construction, réduire de moitié le taux à 20% est un objectif très réalisable à court terme.
En effet, la conception des bâtiments écologiques exige que les habitations soient conçues ou configurées pour garantir que les occupants restent thermiquement confortables avec un minimum d’énergie consommée dans le chauffage et la climatisation. De plus, une conception pour l’environnement est une démarche importante pour l’optimisation des systèmes de chauffage et de refroidissement et qui doit être adaptée aux comportements des occupants.
Réduire la consommation du chauffage et du refroidissement
Une grande partie de l’énergie domestique utilisée pour le chauffage et le refroidissement pour atteindre le confort thermique pourrait être réduite à presque zéro dans les nouveaux logements grâce à une conception sensible au climat.
Sofath considère que la réduction ou l’élimination des besoins de chauffage et de refroidissement dans les habitations déjà construites est un défi important, en particulier ceux conçus et construits avant l’introduction des normes d’efficacité énergétique des bâtiments. Selon des estimations, sur la base d’un taux de renouvellement annuel de 1,5%, au moins 50% du parc de logements actuel en France sera toujours en service dans 30 ans.
Pour la pérennité des bâtiments
Les maisons construites actuellement seront opérationnelles encore plus longtemps si l’on prévoit les changements significatifs du climat dans les années à venir. Concevoir pour le climat d’aujourd’hui c’est vital ; il serait certainement plus judicieux que ces bâtiments soient tout aussi efficaces après 30 ans de changement climatique.
Le coût de la conception et des travaux est souvent abordé comme le principal obstacle à une plus grande efficacité, mais la flambée des coûts énergétiques fait rapidement passer le coût initial après les charges continue ou opérationnelle. Car avec les nouvelles technologies, des niveaux élevés de performances thermiques deviennent de plus en plus importants et la période d’amortissement diminue rapidement.
La notion de confort thermique
Les humains ne sont en confort que dans le cumule de plusieurs facteurs. Notre température corporelle est d’environ 37 °C, malgré le fait que le corps génère de la chaleur même au repos : nous devons perdre de la chaleur au même rythme qu’elle est produite et gagner de la chaleur au même rythme qu’elle est perdue.
Le confort thermique humain a deux composantes : psychologique et physiologique. Les deux sont régis par de processus différents et déclenchent des réponses du cerveau par des voies également différentes. Les deux besoins doivent être satisfaits avant que nous nous sentions vraiment en confort.
Les principaux facteurs influençant le confort physique et psychologique de l’homme sont :
- La température
- L’humidité
- Les mouvements d’air
- L’exposition à des sources de chaleur rayonnantes
- L’exposition à des surfaces fraîches
Les professionnels de rénovation énergétique tels que Sofath disposent d’un logiciel de simulation thermique qui peut modéliser avec une grande précision la quantité d’énergie de chauffage ou de refroidissement requise pour atteindre le confort physiologique ; mais il est incapable de modéliser les perceptions humaines très variables du confort.