La Réglementation Thermique 2020, appelée également RT 2020 ou encore RBR 2020 (Réflexion Bâtiment Responsable) est venue remplacer la RT 2012 et relever le seuil des exigences de cette dernière. L’objectif, à terme, est d’arriver à réaliser le concept de bâtiment à énergie positive, dit BEPOS. Nous avons demandé à Envir, de nous en dire plus sur le sujet, et faire profiter nos lecteurs de l’expertise de cette entreprise spécialiste de la rénovation énergétique.
Le principe de bâtiment à énergie positive BEPOS
En termes simples, une maison à énergie positive est un bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Ce concept avant-gardiste a pour objectif de réaliser des bâtiments qui arrivent, à moyen terme, à produire un surplus d’énergie et devenir auto-suffisants. L’idée, in fine, est donc de faire des économies d’énergie et réduire l’impact environnemental des bâtiments. L’idée de maison à énergie positive est venue aider à relever le défi du développement durable : en France, les bâtiments résidentiels et tertiaires consomment 44% de l’énergie du pays ! Un bilan catastrophe qui appelle des mesures urgentes. Mais quid des bâtiments anciens ? Face aux contraintes techniques et financières, la solution disponible pour les maisons et bâtiments anciens pour réduire leur consommation énergétique est l’amélioration de l’isolation thermique et le chauffage.
Quand on en vient aux bâtiments neufs, les possibilités d’atteindre le stade d’énergie positive sont plus nombreuses : maisons biologiques, bioclimatiques, passives… Ce genre d’habitations permet des économies d’énergies extraordinaires, jugez-en par vous-même : près de 90% de consommation en moins que les bâtiments anciens, et 75% de moins que le bâti conventionnel. C’est pour cette raison que la RT 2020 s’appuie en grande partie sur le principe de bâtiment à énergie positive.
RT 2020 : des objectifs et des exigences
L’objectif de la RT 2020 est aussi simple qu’ambitieux : tout nouveau bâtiment construit devra produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. En outre, la RT 2020 a pour but ultime d’arriver à zéro gaspillage énergétique et la production d’énergie, en s’appuyant sur les principes des maisons à énergie positive (BEPOS). Mais aussi sur le concept de maison passive, soit des bâtiments qui consomment très peu d’énergie en plus de recycler ce qu’ils produisent.
Pour atteindre ses objectifs, la RT 2020 pose des exigences strictes en matière de consommation et de production d’énergie :
La consommation de chauffage doit être inférieure à 12 kwhep / m² ;
La consommation totale d’énergie doit être inférieure à 100 kwh / m² ;
La capacité de produire de l’énergie pour que le bilan énergétique soit positif sur les cinq utilitaires : chauffage, luminaires, eau chaude, climatisation et auxiliaire.
Evidemment, ces objectifs plus qu’ambitieux et les exigences qu’ils induisent ne seront réalistes qu’au travers d’une batterie de mesures concrètes, à la fois en amont et en aval de la construction des nouveaux bâtiments. Citons, par exemple, une isolation thermique performante, une conception bioclimatique intelligente, des systèmes de ventilation… Dans la même veine, les professionnels du bâtiment devront désormais privilégier des matériaux de construction plus écologiques comme la laine de bois, la ouate de cellulose ou encore le chanvre.
Quel chauffage choisir pour une maison RT 2020 ?
Une maison RT 2020, de par ses caractéristiques performantes, n’engendrent qu’un très faible besoin de chauffage en matière de puissance, un bon point pour l’environnement. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faut pas prévoir de solution de chauffage pour l’habitation ! Envir, spécialiste de la rénovation énergétique, vous propose de faire le point sur les alternatives qui s’offrent à vous.
- La pompe à chaleur air-eau : ce dispositif utilise l’eau des nappes phréatiques ou d’une source accessible depuis la maison. L’utilisation d’un plancher chauffant est idéal pour diffuser la chaleur produite, offrant une inertie propice au confort de l’habitation ;
- La pompe à chaleur air-air : ce modèle se sert de l’air extérieur pour le chauffer et le diffuser par des bouches de soufflage, généralement placées dans les plafonds ;
- Le poêle à granulés : il est assez économique, mais il ne peut toutefois pas chauffer l’habitat dans son ensemble. On l’utilise en général pour les pièces de vie, comme le salon. Il est par contre possible de l’équiper d’une ou deux bouches de diffusion, pour chauffer d’autres pièces, comme une chambre ;
- Le chauffage solaire : la solution est de plus en plus plébiscitée, selon les régions. Les panneaux solaires thermiques sont reliés à un ballon tampon, puis à un plancher chauffant. Entre 30 et 50% des besoins de chauffage sont alors couverts, il faut par contre utiliser un autre mode de chauffage pour combler le reste.
Envir vous accompagne pour trouver la solution la plus adaptée à votre habitation.