En France, l’engouement pour le métier de kinésithérapeute au cours de la dernière décennie n’a d’égal que le dédale de complexités auquel font face les étudiants, dès le moment où ils cherchent à intégrer un cursus de kiné ! La bonne nouvelle est qu’il existe des voies alternatives… Europe Eduss lève le voile sur les études de kiné !
Kiné, une voie difficile
Intégrer le secteur tant convoité de la kinésithérapie en France nécessite non seulement un engagement académique intense, mais aussi une véritable résilience pour passer outre un processus de sélection exclusif. En premier lieu, ces aspirants thérapeutes doivent se familiariser avec des disciplines médicales variées, notamment l’anatomie, la physiologie et la pathologie, généralement en première année de médecine. Or, l’accès à ces programmes est très compétitif et implique un processus de sélection qui commence dès l’école secondaire, filtrant ceux qui n’ont pas opté pour les bonnes spécialisations scientifiques. Les étudiants sans un baccalauréat scientifique spécialisé, tels que l’option SVT, vont s’arrêter aux portes de Parcoursup…
Parcoursup en France : les conditions
Une fois le baccalauréat scientifique obtenu, les étudiants sont confrontés à la complexité de l’inscription via Parcoursup, la plateforme centralisant toutes les demandes d’orientation dans l’enseignement supérieur français. Malgré une apparente facilité, une concurrence féroce y sévit pour un nombre de places limité dans les formations médicales et paramédicales. Avec des milliers de candidats, dépassant de loin les capacités d’accueil des universités publiques, même un bon bulletin scolaire et une lettre de motivation bien articulée ne garantissent pas l’admission dans les cursus PASS ou L.AS, portes d’entrée aux études de kinésithérapie.
De Parcoursup aux nouvelles filières PASS et L.AS
Le peu d’étudiants qui ont la chance d’être sélectionnés sur Parcoursup vont alors intégrer le parcours spécifique accès santé (PASS), ou une Licence Accès Santé (L.AS), deux nouvelles filières introduites en 2020, remplaçant la fameuse PACES. Pour rappel, ces parcours ont été conçus pour répondre à la nécessité d’une réorientation plus flexible, tout en maintenant un haut niveau d’exigence pour l’accès aux études de santé. Ainsi, le PASS offre aux étudiants une formation médicale de base, complétée par une option d’étude alternative pour une potentielle réorientation. La L.AS, pour sa part, permet aux étudiants de se spécialiser dans une autre discipline tout en suivant une option santé. Ces nouveaux parcours offrent un peu plus de souplesse, tout en préservant l’accès sélectif aux études de santé.
Qu’en dit Europe Eduss ? Son opinion sur le sujet
De l’avis d’Europe Eduss, le parcours académique pour devenir kinésithérapeute en France est loin d’être un sans-faute, de Parcoursup à la première année de PASS ou L.AS, souvent synonymes d’angoisse et d’hyper-compétition pour les étudiants. Alors que ces défis peuvent entraver l’expression du plein potentiel des futurs kinés, des solutions alternatives existent. C’est ainsi que de plus en plus d’étudiants français optent pour des études de kinésithérapie en Europe, notamment en Belgique, en Espagne et au Portugal, qui offrent un accès plus direct et moins stressant à cette formation. Europe Eduss ouvre même cette possibilité à des étudiants sans antécédents scientifiques via une université polonaise. En 2021, près de 25 % des kinésithérapeutes en France ont obtenu leur diplôme à l’étranger, tendance qui devrait augmenter compte tenu des obstacles qui persistent dans le système éducatif français.